compte rendu audience du 4/07

Voici donc une petite synthèse de cette journée au Tribunal de commerce d'Aix en Provence.

Tout d'abord, il y avait une bonne quinzaine d'actionnaires présents dans la salle, plus une poignée représentée par leurs avocats (dont Me G. qui représentait 2 actionnaires). Etait également présent Monsieur F. (apparemment en pleine forme , et qui ne semblait pas très affecté par ce qu'il se passait). Du moins pour cette fois ci...

Nous avons pu donner au tribunal TOUTES les procurations complètes des actionnaires que nous représentions.

Les Avocats ont plaidés en premier dont Me G. qui a argumenté son discours sur des éléments réels et fondés ( communication optimiste du PDG 2 mois avant la suspension du titre, etc....) dans le but de les actionnaires soient considérés comme des CREANCIERS de Safetic. Un autre avocat de Paris (avec qui nous avons eu quelques échanges à l'issue de la séance) était sur une autre registre, qui d'après ce que nous avons cru comprendre serait celui que retiendrait le tribunal. Son argumentation est que des poursuites seront possibles, mais pas dans le cadre d'un jugement de tribunal de commerce.

En effet, aujourd'hui la décision du tribunal de commerce était simplement de décider et de savoir si des actionnaires pouvaient être aussi les créanciers de la société dans laquelle ils possèdent des actions. La réponse semble être à priori NON au regard de la loi, et la décision finale en revient au Mandataire Judiciaire (Me Carrère) ,qui ,de part son argumentation ne semble pas aller dans le sens des actionnaires. Quelques actionnaires (dont certains d'entre nous) ont pris également la parole et exprimé leur argumentation qui allait dans le même sens que les avocats : c'est à dire notre sentiment d'avoir été trompé par les déclarations optimistes de SAFETIC contradictoire avec la réalité de la suspension du titre 2 mois plus tard, suivi de la LJ.
Quoi qu'il en soit, nous serons fixés dans la 2e quinzaine de sept (si ma mémoire est bonne) lors de la délibération du tribunal. De plus, les documents reçus par le mandataire et le tribunal après le 25 avril seront quoi qu'il en soit automatiquement rejetés par la cour.

L'argumentation du fait que les petits actionnaires n'ont pas été informés de la procédure à suivre pour déclarer leurs créances ne tient pas la route, puisque la loi fixe clairement la règle concernant les suites à donner.... et NUL n'est sensé ignorer la loi. De ce côté là, il n'y a nul doute que notre requête soit acceptée.

Cela n'engage que moi, mais je pense que nous avons peu de chances d'avoir gain de cause d'être reconnu créancier lors de cette journée. Regardons tout de même le bon coté des choses en se disant qu'on a au moins économisé les honoraires de Me G., qui n'a pas semblé convaincre grand monde cette après midi dans sa stratégie (certes convaincante mais pas pour un tribunal de Commerce). D'ailleurs les 2 avocats ont, semble t il, eu un petit échange vif avant la séance, sur leurs différences de stratégie....

Toutefois, rien n'est totalement perdu pour nous car des actions ( suite à des plaintes) sont actuellement conduites par le parquet d'AIX et l'AMF.Sans rentrer dans le détail, l'enquête mène sur les tiers (comme PARFIP qui est à l'origine de la LJ) afin de déterminer s'il n'y a pas eu des fautes ou éléments délictueux. Pour info, Butler capital (qui a récupéré le DOC pour 200 KEUR ) suite à la LJ, en aura la pleine jouissance dès le 6 juillet, et est évalué apparemment à 60 M.EUR !!!! - Seuls les professionnels de justice semblent être au courant de toutes ces actions en cours, collectées par l'épluchage des données qu'ils ont pu recueillir pour la construction de leurs dossiers , Les médias ne relayent quasiment rien (sauf peut être la presse locale, dans de petits encarts coincés entre les coupures EDF et les chiens écrasés)

Concrètement, RIEN N'EST PERDU mais comme toutes procédures de justice, ça va être long. Me B. (l'avocat de Paris avec qui nous avons échangé) nous a tendu une perche en nous expliquant la suite des événements..... et en nous donnant ses tarifs ! (qui sont plus raisonnables que ce que nous avons pu lire ils y a quelques mois !). Ca commence tout doux à 200 EUR + 150 EUR de frais de justice, etc...pour finir approximativement à un total de 1200EURà 1800EUR par actionnaire + 12 à 18% des sommes récupérées et payées en cas de victoire ). Ce qui signifie que seuls les gros actionnaires trouveront un intérêt économique à continuer la procédure (+de 6000EUR de pertes) . Ceux qui voudront tout de même attaquer par principe le pourront bien entendu... mais ce point de vue n'engage que moi.

En gros, il faut que nous restions à l'affut des procédures en cours et des décisions qui en découleront. En fonction de ces éléments rendus, ME B. conseillera ses clients de poursuivre ou pas en fonction des chances RÉELLES d'obtenir gain de cause. On pourra le rejoindre (lui ou un autre si on le souhaite) à partir de ce moment là.

RESTONS Mobilisés après toute l'énergie consacrée par certains d'entre nous, gardons notre détermination intacte et continuons de faire vivre le Forum en l'alimentant de news pertinentes.

Voilà, j'espère avoir pu vous retranscrire avec mes mots cette journée au tribunal de commerce d'Aix. Je laisse le soin à mes autres collègues présents de compléter ou corriger mes dires avant peut être de le diffuser aux actionnaires que nous représentions.

J'en profite pour remercier une fois de plus Jean Claude M.qui nous a réuni grâce à sa détermination et son travail, et avec qui nous aurions bien aimé boire un coup sur les terrasses du cours Mirabeau qui affichaient un petit 34°c !

clair, net et précis

J'étais présent à cette séance et mon sentiment et le meme que le votre ,nous ne sommes et nous ne serons pas créanciers .Toutefois je suis pour poursuivre cette bande de v..yous en col blanc qui nous ba.sent aussi simplement et pratiquement en toute impunité.Toutefois une action des tribunaux contre les anciens responsables de Samsonnite me laisse espérer un peu de justice .Effectivement comme vous le dites, ce sera long et décourageant .
Robert Chobriat

Merci enormement pour ce CR clair et precis. Je n'ai pas eu de convocation car le Tribunal a fait une faute dans mon adresse je dois donc recommencer a zero mais j'espere pouvoir "vous rattraper" bientot. Avez vous les coordonnees de cet avocat parisien ? Qui pense le contacter ?
Merci encore mille fois

Quatre Aixois parmi les plus grandes fortunes de France3 contributions
Publié le lundi 01 septembre 2008 à 12H02

Ils figurent dans le classement des 500 plus grandes fortunes du pays établi par le magazine Challenges

C'est devenu une tradition: chaque année, le magazine Challenges établit un classement consacré aux plus grandes fortunes françaises. Entendez par là fortunes "professionnelles" - ce qui exclut, par principe, tous les biens immobiliers détenus à titre personnel et les oeuvres d'art par exemple.

Dans ce club très fermé, 500 noms, des capitaines d'industrie et de grands groupes pour la plupart. Avec, en ces temps de pouvoir d'achat en berne, des chiffres à faire pâlir le commun des mortels:l'ensemble des premières fortunes de France pèse, selon le magazine économique, 267 milliards d'euros en 2008. Et pourtant, il s'agit d'une "fin d'euphorie" pour Challenges. Le total avait grimpé en 2007… à 280 millions. Si la baisse traduit la mauvaise conjoncture internationale de ces derniers mois, reste qu'en une décennie, les riches sont devenus... beaucoup plus riches.

"Pour figurer dans notre club des 500 premières fortunes de France, il faut désormais une Fmic (Fortune minimale d'insertion dans le classement) de 60 millions d'euros. En 1997, il suffisait d'une quinzaine de millions", explique-t-on à Challenges. Champion toutes catégories cette année, Gérard Mulliez et sa famille, à la tête du groupe Auchan, qui aligne la somme de 21 milliards d'euros. Suivent les patrons de LVMH, L'Oréal, Hermès, Dassault, etc. Dernier du classement, Olivier Sadran, du groupe Newrest (restauration), qui engrange... 59 millions d'euros.

Des patrons peu prolixes

Si la plupart des noms qui figurent au "top 50" de ce classement se concentrent à Paris et dans sa région, la province n'est pas en reste dans le reste du palmarès. A Aix, quatre chefs d'entreprises figurent parmi les heureux élus. André Einaudi, pdg d'Ortec, se place au 150e rang, avec une fortune évaluée à 276 millions d'euros. Suit Henri Brière, dirigeant de Foselev, classé 227 e sur 500 avec 150 millions d'euros. Jean-Michel Imbert et son groupe IGH est à la 280 e place, pour 120 millions d'euros. Dernier Aixois dans le tableau d'honneur : Patrick Fornas qui, grâce à son entreprise Easydentic, est parvenu à totaliser cette année 78 millions d'euros.

Des patrons dont les affaires roulent, donc, mais qui sont parfois peu prolixes sur leur fortune et leur philosophie de l'argent. Challenges l'affirme : "Notre classement doit une grande partie de sa qualité à la participation des principaux concernés, que nous invitons par courrier à réagir. Et leurs réponses, cette année, ont été à la hauteur avec plusieurs centaines de lettres, des dizaines de coups de fil et de courriels". Mais de préciser dans la foulée : "L'engouement n'est certes pas unanime, le principe même du classement étant toujours contesté par certains..."

Du côté d'Ortec, par exemple, une collaboratrice d'André Einaudi explique que ce dernier se passerait bien d'une telle publicité. Présent depuis des années dans le peloton des 500 Français les plus riches, il a demandé à plusieurs reprises à Challenges de retirer son nom de la liste. "D'autant qu'un tel palmarès ne veut rien dire sur la fortune à proprement parler, il s'agit ici de variables économiques qui peuvent évoluer énormément d'une année sur l'autre".

Dans le cas présent, le Provençal sait en tout cas bien mener sa barque : sa fortune professionnelle aurait progressé, entre 2007 et 2008, de 30%, passant de 230 millions à 276 millions d'euros.

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Les secteurs de leur réussite

André Einaudi, société Ortec
Groupe constitué sous sa forme actuelle en 1992, Ortec est une société de services industriels. En d'autres mots, elle construit des usines et assure leur maintien. Leurs principaux clients : des chimistes et des pétrochimistes, mais aussi l'industrie nucléaire. L'entreprise s'est aussi spécialisée dans l'environnement. Ortec est présent en France, mais aussi à l'étranger, notamment en Afrique. En 2006, le groupe employait 3600 personnes, en France et dans les fillales étrangères.

Henri Brière, société Foselev
Cet Aixois et sa famille possèdent une entreprise de services aux entreprises (CA: 167 millions) présente dans le levage et la maintenance. Foselev est également présente dans les domaines de l'environnement, de la réparation navale et des constructions modulaires. Dernier coup d'éclat de l'entreprise : un chantier cet été au Grand Palais, à Paris, durant lequel elle a mobilisé trois grues de 130 à 200 tonnes. Foselev possède 60 sites en France et en outre-mer.

Jean-Michel Imbert, société IGH
IGH est un réseau de 22 maisons de retraite (implantées en Provence-Alpes-Côte-d'Azur, Languedoc-Roussillon, Rhône-Alpes, Ile-de-France, Nord-Picardie, Normandie et Bordelais), mais comprend également un centre de rééducation dans les Alpes de Haute-Provence et une clinique psychiatrique (résidence Jauberte à Aix).

Patrick Fornas et Pascal Launay, société Easydentic
Les dirigeants de ce concepteur-installateur de systèmes d'identification biométriques en sont les principaux actionnaires. Né en 2004, le groupe Easydentic s'est implanté depuis dans onze pays, développant de nouvelles marques. La société prévoit en 2008 un chiffre d'affaires de 115 M¤, soit une croissance de 54% par rapport à 2007.

Par Julien Danielides (jdanielides@laprovence-presse.fr)

Rappel utile concernant Safetic : les communications de SAFETIC ont été jugées irrégulières par l’AMF, et après plusieurs années d’enquête, l’AMF sanctionne M.Patrick FORNAS, pour tromperie auprès de ses clients, investisseurs, fournisseurs et salariés sur la réelle situation de l’entreprise SAFETIC easydentic (source : www.affairesafetic.com)