A propos de l' audience du 4/07/

Tout d' abord, mes plus plates excuses à ceux qui sont passés au "Darius" mercredi matin: cet établissement existe bien, mais se trouve à 100m dans la rue G. Verdi. En bas du cours Mirabeau, c' est le centre Darius...MILHAUD ! (Qu' il pardonne le pôvre de moi pour cette confusion!.).
Pour le C.R. de l' audience, je suis tout à fait d' accord avec s.goury1. J'y ajoute seulement qques éléments complémentaires: 7 avocats étaient présents, dont une est intervenue pour préciser que le jugement du TGI de Lille n' avait "rien à voir" dans l' affaire qui nous concerne. Cela me semble signifier que nous, les petits actionnaires, ne pouvons pour l' instant rendre responsable en rien Mr F. de notre perte. Le juge-commissaire qui présidait a d' ailleurs bien précisé à un moment que l' investissement en actions était risqué, même si Maître G. avait plaidé le défaut d' information, voire la manipulation: je le cite: "tout allait bien et deux mois après tout allait mal". Si il est admis que des actionnaires peuvent être des créanciers, ce qui n' est pas gagné d' avance, -et même râpé si je peux me permettre un avis perso-., notre demande d' indemnisation serait alors recevable, MAIS cela supposerait que nous nous "collions" (dixit le même Maître) à une procédure future, au pénal, qui reconnaitrait une éventuelle faute de Mr F., puis au civil pour toucher...ce qui restera..s' il reste qque chose après les créanciers genre banques, fournisseurs..etc..Je termine par un coup de chapeau aux représentants qui ont affirmé la présence des "petits", même absents, et n' ont pas hésité à demander la parole, prise à 90% par les avocats. Il nous a été promis à tous et toutes un courrier individuel après le délibéré d' octobre, nous informant de la décision du Juge-Commissaire.
Un gérant de société -dont j' ai oublié le nom- a averti l' AMF..'quid? J' accepte volontiers les remarques..positives, bien sûr.

Il semble que même si nous sommes reconnus comme créanciers, nous n'aurons aucune chance de récupérer quoi que ce soit, une fois payés les prioritaires (salariés, état au sens large)
C'est contre les responsables que nous devrons nous retourner au civil et/ou au pénal si nous pouvons prouver qu'il y a eu malversations diverses. F.et Cie ont récupéré des millions d'€ et c'est sur leurs biens personnels qu'ils pourraient être condamnés.
F. a été cité dans la Presse comme une des 4 plus grosses fortunes de France